Dangers et miracles
Anton et Oksana m‘impressionnent. Dans un pays gouverné par la dictature et en partie par l‘islam radical, ils transmettent la Bonne Nouvelle avec courage, quelles que soient les conséquences possibles. Pour cela, ils prennent de nombreux risques. Mais ils font aussi régulièrement l‘expérience de l‘action surnaturelle de Dieu.
Cancer à un stade avancé Vous vous souvenez de Madina. Cette femme tchétchène souffrait d‘un cancer à un stade avancé. Anton et Oksana lui ont rendu visite et lui ont apporté de la nourriture. Depuis longtemps, elle ne quittait plus son lit et ne pouvait presque plus manger. « Les médecins l‘avaient abandonnée », raconte Anton. « Au cours de la conversation, nous lui avons parlé de Jésus et lui avons lu des passages de la Bible sur la façon dont Il guérissait les gens. Et nous avons prié pour elle. » Lorsque les deux hommes sont revenus la voir une semaine plus tard, elle se promenait déjà dans la maison. « Elle a confié sa vie à Jésus. Nous avons continué à prier. Au bout de quelques semaines, elle a même pu reprendre son travail. Nous étions tous très heureux ! »
Sous la protection de l‘obscurité Oksana se souvient d‘un autre événement : « Tout comme Nicodème est allé voir Jésus sous le couvert de l‘obscurité, Khasan est venu nous voir. » Ce Tchétchène issu d‘une famille traditionnellement islamique avait suivi toutes les règles de l‘islam. Mais il voulait en savoir plus sur Dieu et s‘est mis à lire le Coran en russe. « La troisième sourate, qui dit que Jésus était sans péché, a éveillé son intérêt particulier. Il s‘est procuré une Bible et s‘est finalement présenté à notre porte à la tombée de la nuit. »
Fuir sa parenté C‘est ainsi que leurs rencontres secrètes ont commencé et que Khasan a donné sa vie à Jésus. Plein de joie, il parla à son père de sa nouvelle foi. Le père, quant à lui, était loin d‘être enthousiaste et a rapidement mis son fils à la porte de la maison. Oksana : « Il lui a fait comprendre qu‘il ne pourrait revenir que lorsqu‘il serait revenu à l‘islam. Pour éviter de dangereuses punitions de la part de sa parenté, Kashan a dû quitter la Tchétchénie. »
Les gens en Tchétchénie sont fatigués et désillusionnés par l‘islam, ils ne sont pas « rassasiés » par leur religion, décrit Anton. « Seul Jésus peut apaiser leur soif de vivre. Si nous leur parlons de Dieu qui les aime vraiment, pour qui tous les êtres humains, y compris les femmes, sont précieux et bienvenus, cela touche les cœurs et les gens trouvent la foi en Jésus. » Anton, Oksana et tous les chrétiens de Tchétchénie se réjouissent du jour où les gens pourront rencontrer des chrétiens chez eux ou visiter une église non plus à l‘abri de l‘obscurité, mais en plein jour.
