AVC Burkina Faso
30. Janvier 2022

Une aide aux effets de longue durée

BURKINA FASO
Les représentants des 200 familles qui ont reçu de la nourriture et des biens de première nécessité au printemps 2021 font part de leurs expériences. D'innombrables autres auraient aussi besoin d'aide.

À Kaya, nous sommes convaincus de l’efficacité du soutien jusqu’ici. Des représentants des 200 familles qui ont reçu de la nourriture et autres aides en début d’année (d’innombrables autres attendent encore une aide) décrivent leurs expériences. C’est magnifique de sentir la reconnaissance et de voir que notre travail porte du fruit. Les témoignages des projets à l’autosuffisance couronnés de succès sont particulièrement impressionnants. Il s‘agit de donner aux gens les possibilités d‘acquérir de nouveaux moyens de subsistance sur le long terme.

Maigi Madrissa vient de Sirgadji. Il a dû assister à l’assassinat de son pasteur et d’autres chrétiens après le culte. Il n’a pas pu se cacher à temps et ainsi échapper aux démonstrations des terroristes. « J’ai quitté Sirgadji dans les larmes et l’amertume. Nous avons tout laissé sur place. Je ne peux pas y retourner, même si la situation devait changer. J’ai enterré là-bas mon père spirituel, dont le sang coulait sur mes mains. Merci pour votre soutien. Les moutons et les poules offertes m’aident à reprendre pied ici. »

Ruth Zoungaraa termine une formation de tisserande. Les chances sont bonnes que l’entreprise formatrice l’engage dans les deux ans. Notre soutien lui permet de financer ce laps de temps et de payer sa formation. « Après que mon mari ait été tué dans l’assaut de l’église de Sirgadji, je suis venue ici avec mes six enfants sans le sou. Votre soutien m’a donné un nouvel espoir. Merci ! »

Sawadego Afesetu a perdu son mari en avril 2019 lors de l’attaque de Sirgadji. Onze jours après la tragédie, elle a donné naissance à un garçon. « Les douleurs de la perte de mon mari étaient tellement violentes que je n’arrivais même pas à pleurer. C’est comme si le monde s’était soudain effondré. Grâce à vous chez ACP, je peux maintenant apprendre à tisser. Vous payez ma formation, prenez soin de mes deux enfants et me donnez un peu d’argent. » Grâce à son nouveau métier, Sawadego pourra bientôt prendre soin d’elle et de sa petite famille, indépendamment.

Mes pensées me ramènent à une rencontre dans une église. Beaucoup de monde est venu sans que notre présence n’ait été particulièrement annoncée. Les attentes sont élevées, bien plus hautes que nos ressources. Que nous reste-t-il à dire ? Je m’en remets à Dieu, d’où proviennent toutes choses et sur lequel nous devons fonder notre espoir. Je promets aux gens que nous prierons pour leur situation et qu’en tant qu’ambassadeur, j’attirerai l’attention sur la situation des chrétiens au Burkina Faso. Et je promets que nous continuerons à nous tenir à leurs côtés avec une aide concrète.

Voir aussi l'article Burkina Faso : de l'air vers le haut

 

AVC Burkina FasoAVC Burkina Faso


S'informer

Tout engagement commence par l'information. Nous avons plusieurs offres gratuites pour vous, numériques et imprimées. Restez à tout moment à jour.

Slogan Footer