Malgré tout !

Attente d‘un réveil.
La répression du gouvernement indien contre les chrétiens et les autres minorités religieuses augmente de manière drastique. L‘objectif déclaré : l‘Inde aux hindous. Actuellement, l‘Inde est classée 10e dans l‘index mondial de persécution de Portes Ouvertes. Des pionniers courageux comme le pasteur Amar*, dans le nord de l‘Inde, ne se laissent cependant pas dissuader de transmettre la Bonne Nouvelle avec un engagement total. Mieux encore : il voit venir le réveil !

Jour de fête !
Il y a de l‘excitation dans l‘air ! Aujourd‘hui, c‘est le jour des examens pour les uns, et de la remise des diplômes pour les autres à l‘école biblique, de disciples et d‘évangélisation du pasteur Amar*. Le zèle est énorme ; il n‘y a pas d‘autre ex-
plication au fait que quatre participants ont réussi le cours alors qu‘ils ne savent ni lire ni écrire. Ils ont tout retenu en classe et passent leur examen oral.

Croissance.
Il y a trois ans, nous avions déjà visité l‘église du pasteur Amar*. Nous sommes impressionnés par la croissance qu‘elle a connue depuis. Le dimanche, il s‘agit de se serrer les coudes lors de plusieurs cultes, jusqu‘à la « promiscuité indienne ». Des personnes de différentes castes s‘y retrouvent pour adorer Dieu ensemble. Une sensation pour l‘Inde ! Les guérisons, les libérations, les réponses aux prières et la Bonne Nouvelle ont un grand rayonnement. Dans l‘anonymat de la grande ville, il est plus facile de se réunir, mais là aussi, l‘ambiance peut changer à tout moment. Mais personne ne se retient pour autant.

Investissement pour l‘avenir.
Au milieu du quartier pauvre d‘une grande ville*, le « Life Center » d’ACP est florissant. Des cours d‘informatique, d‘anglais, les
conseils de carrière et les cours de compétences de vie transmettent aux jeunes des atouts importants et leur ouvrent de réelles perspectives professionnelles. Dans la mesure du possible, la Bonne Nouvelle est également partagée de manière respectueuse. Actuellement, le centre ne parvient à couvrir seul qu‘une partie de ses frais de fonctionnement. Mais il a un grand potentiel de croissance !

Travail de pionnier.
Le nord de l‘Inde est rocailleux, abrupt et escarpé. Il en va de même pour le travail spirituel. Nous sommes étonnés de voir avec quelle ténacité, mais aussi avec quel dévouement et quel amour notre partenaire, le pasteur Bodhi*, transmet l’Évangile depuis des décennies, le plus souvent dans des endroits reculés, cachés dans les hautes vallées de l‘Himalaya, où personne n‘a encore entendu parler de Jésus. Il ne se laisse pas détourner de sa mission par le rejet, l‘hostilité ouverte et les privations, ni par les échecs. Un grand modèle !

Discipulat.
Dans les vallées de montagne reculées, les étrangers ne sont pas les bienvenus. Les évangélistes de l‘extérieur peuvent même craindre pour leur vie. C‘est pourquoi notre partenaire recrute et forme des autochtones selon le principe biblique du discipulat et les envoie transmettre à leur tour ce qu‘ils ont appris. C‘est ainsi que les églises de maison grandissent : ancrées localement, mais aussi indépendantes que possible les unes des autres, pour des raisons de sécurité.

Vague de chaleur.
L‘Inde est un pays chaud, et pas seulement au sens figuré. Filmer et photographier par des températures allant jusqu‘à 48 °C (à l‘ombre !) est un véritable défi. J‘ai rarement autant transpiré ...

Nausée.
Le trajet himalayen, extrêmement sinueux, en bus 15 heures durant, fait des ravages, surtout chez les compagnons de voyage indiens qui remplissent sac après sac ... Merci la double ration de chewing-gum de voyage !

Changement.
En Inde, celui qui se décide pour le Christ est inévitablement exposé à la persécution, très souvent au sein même de sa famille. Nous faisons la connaissance de Savita*, Arushi* et de leur église de maison. Après que sa fille Savita fut devenue chrétienne, sa mère Arushi a voulu la tuer. Mais par miracle, il en a été autrement.

Désarroi.
Nos partenaires nous gâtent avec une expérience de camping à plus de 3000 mètres d‘altitude, curry cuit à la vapeur sur le feu inclus. Il y a cependant quelque chose d’irritant : le paysage ressemble exactement à celui des Alpes suisses ! Seuls les singes dans les sapins et les races de vaches indiennes nous rappellent que nous sommes loin de chez nous.

Engagement professionnel.
Dans l‘Himalaya, nos chemins croisent ceux de Benjamin*, un volontaire suisse d’ACP en mission en Inde et au Népal. Ce jeune informaticien met à profit son savoir-faire et ses nombreux talents pour faire avancer certains de nos
projets. Admirable, et à suivre !