Un lieu de paix
La partie la plus importante de la journée pour l’équipe est la prière matinale commune. C’est là que les batteries spirituelles sont rechargées, que les nouveaux hôtes sont accueillis et que ceux qui partent sont accompagnés d’une prière d’adieu. Une fois, le groupe a réfléchi à ce que cela signifie d’être témoin de Jésus et de transmettre Son amour. Une femme réfugiée, qui vit depuis quelque temps au centre, a dit : « J’ai vécu cela de manière très pratique chez vous. Cela m’a permis de connaître Jésus. Il vit maintenant dans mon cœur. Et j’ai Sa parole sur mon téléphone portable et je peux l’entendre à tout moment. » Au sein de l’équipe, nous avons beaucoup appris de cette femme qui a connu des souffrances indicibles, parce qu’elle aborde l’Évangile sans aucun préjugé et pose de nombreuses questions intelligentes.
Paix et confiance
Récemment, lors d’une réunion avec dîner pour les personnes en détresse, un médecin afghan était également assis à la table. Il n’est pas chrétien. Ici, à Athènes, il s’engage avec beaucoup de cœur pour les réfugiés malades. Quand on lui a demandé pourquoi il était un habitué des lieux, il a répondu : « Parce qu’ici, c’est la paix. Je ne connais pas d’autre endroit à Athènes où l’on fait preuve d’une telle gentillesse non feinte envers les gens, même les plus insupportables ! Et une chose m’étonne toujours : des volontaires continuent d’arriver ici, d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Sud. Ils sont immédiatement intégrés dans l’équipe et pleinement acceptés. Vous leur faites confiance comme si vous les connaissiez depuis longtemps, comme s’ils faisaient partie de la famille. Comment cela se fait-il ? »
Créativité flexible
Au sein d’un programme hebdomadaire comprenant des cours pratiques pour adultes, des cours de langue, des activités pour enfants ainsi que la distribution de nourriture et de biens de première nécessité, les circonstances exigent également de nos gens qu’ils fassent preuve d’ouverture et de flexibilité. Un jour, ils ont remarqué que de nombreux réfugiés venaient à la distribution, prenaient de nouveaux vêtements et jetaient les anciens à la poubelle par manque de possibilités de les laver. Pour remédier à cette situation, le centre a choisi le lundi comme jour de lavage, et des discussions s’engagent durant les temps d’attente.
Comme il n’y a pas actuellement, comme c’était le cas il y a quelques années, des centaines de réfugiés qui arrivent en même temps, l’encadrement individuel peut prendre plus de place. Les collaboratrices peuvent ainsi prendre le temps de réconforter et de conseiller les femmes qui ont traversé des épreuves difficiles sur leur chemin de fuite. Ici, dans le cadre sûr du centre, l’espoir de l’Évangile est également transmis de femme à femme.
