Abandonnés à leur sort ?
Sans les centres d’accueil de l'ONU et l'engagement d'organisations humanitaires comme ACP, la situation des réfugiés serait encore plus sombre.
Pas d'enregistrement, pas d'aide
Ceux qui sont enregistrés au Caire auprès de l'ONU en tant que réfugiés reçoivent au moins une petite aide de base. Dès 5 heures du matin, de longues files d'attente se forment devant le bureau d'enregistrement. Certains restent même toute la nuit pour avoir une meilleure chance le lendemain. Si aucun collaborateur d'une organisation humanitaire ne passe par là, personne ne leur donne à boire ou à manger pendant leur longue attente. C'est pourquoi nos partenaires de projets se rendent régulièrement au bureau d'enregistrement pour aider là où la détresse est la plus grande.
Un chaos, mais avec passion
En Égypte, ACP soutient sept projets qui sont à leur tour divisés en différents secteurs de travail. Même si certaines choses sont chaotiques, notre coordinateur Josef et nos partenaires sur place sont déterminés et prêts à faire des sacrifices.
Dans les appartements loués, des cours d'anglais, d'arabe et de fur sont proposés aux réfugiés. Des cours d'informatique et de soins infirmiers y sont également dispensés. L'enseignement scolaire est doublement important. Pendant que les enfants reçoivent une éducation, les parents ont la possibilité de chercher un revenu pendant la journée, sans avoir à craindre que leurs enfants soient abandonnés dans la rue.
La passion pour Jésus
Joseph encourage les collaborateurs à professer leur foi dans cet environnement musulman difficile. Il donne lui-même l'exemple. Lors de services religieux, de rencontres de jeunes et d'études bibliques, les personnes en quête de foi sont initiées à l'Évangile. Pendant les cours, auxquels participent de nombreux non-chrétiens, des discussions sur la foi et les expériences personnelles avec Dieu s'engagent tout naturellement.
Lors d'un culte, le nombre de participants n’a cessé d'augmenter jusqu'à ce que la salle soit si pleine que les retardataires ont du mal à ouvrir la porte. En conséquence, la températuredans la salle dépassa les 40°C. Mais cela n'empêcha personne de louer Dieu à haute voix ou de l'invoquer dans la prière. Ces chrétiens savent à quel point ils dépendent de la bonté de Dieu, car l'aide ne vient guère d'ailleurs.
Il est touchant de voir comment des personnes font l'expérience de la paix avec Dieu et de la gestion de leur passé. Ils réalisent alors qu'ils ne sont pas abandonnés à un destin sinistre, mais qu'un Dieu d'amour veille sur eux.
