13. Septembre 2023

Derrière le voile

AFGHANISTAN
« Ce serait mieux d'être un animal... » C'est ce que pensent de nombreuses Afghanes. Ces deux dernières années, elles ont presque totalement disparu de la scène et vivent marginalisées et opprimées comme des personnes de seconde classe.

Depuis la prise de pouvoir des talibans il y a deux ans, l'Afghanistan s'est transformé en une grande prison. Les talibans contrôlent leurs citoyens, les choix de vie individuels, la liberté d'expression, le libre choix de la religion ou le droit de se rassembler ne sont pas accordés. De nombreux chrétiens ont fui le pays et vivent dans les pays voisins, souvent dans de mauvaises conditions.

La situation des femmes, en particulier, est déchirante. Elles vivent dans une culture où elles dépendent principalement de leurs maris. Cela concerne leur participation à la vie sociale ainsi que leur protection et leur honneur dans la société. Les femmes peuvent à peine oser se déplacer en public sans être accompagnées d'un homme. Certaines n'ont même pas le droit de posséder un téléphone portable.

La majorité des filles ne reçoit aucune éducation. Sous le régime des talibans, il est encore plus difficile pour les filles d'aller à l'école et d'apprendre à lire et à écrire. Le taux d'alphabétisation des femmes est l'un des plus bas au monde.

Les femmes et les filles afghanes sont exposées à une discrimination généralisée et à des violations des Droits de l'Homme. De nombreuses filles sont mariées dès l'adolescence - trop jeunes pour être développées dans leur propre identité ou préparées à une grossesse. La violence contre les femmes et les filles est très répandue. « En Afghanistan, il vaut mieux être un animal qu'une femme », pensent donc de nombreuses Afghanes.

Depuis le putsch des talibans, il est également devenu plus difficile pour nos collaborateurs d'atteindre les femmes afghanes. Ils le savent par expérience : lorsqu'ils passent du temps avec les Afghanes, qu'ils proposent des formations et des cours aux personnes qui ont fui leur pays, les femmes, d'abord timides, se décrispent au bout d'un certain temps et s'ouvrent. Il faut souvent des mois, voire des années, pour que les relations familiales brisées se rétablissent et que les blessures guérissent. Mais l'amour de Jésus transforme de l'intérieur.



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