
Une opportunité pour les chrétiens
Depuis des années, ACP gère des écoles pour les réfugiés syriens dans la plaine de la Bekaa, au Liban. L’organisation terroriste du Hezbollah s’y est développée, ce qui entraîne régulièrement des attaques aériennes de l’armée israélienne. Malgré cela, nos écoles ont repris leurs activités en pleine guerre, car il faut bien que la vie quotidienne continue.
Notre partenaire de longue date, le pasteur G., est un chrétien libanais. Il raconte au téléphone comment ses compatriotes, qui fuient le Hezbollah, cherchent protection, aide et abri dans le quartier chrétien. L’escalade du conflit au Proche-Orient a plongé la population civile dans une crise humanitaire. Le pasteur et son équipe ont distribué des matelas, des couvertures, des vivres, des articles d’hygiène, des médicaments et un peu d’argent, afin de pourvoir aux premières nécessités. « Beaucoup viennent à nous, et notre église aimerait aider ces gens. Nous considérons que c’est une immense occasion de montrer l’amour de Dieu aux personnes qui ont échoué ici, en leur apportant une aide humanitaire concrète. »
ACP a transféré plusieurs dizaines de milliers de francs pour aider notre partenaire au Liban. Le pasteur G. se porte garant que notre soutien parvienne aux personnes en détresse. Sans plus attendre, G. a ainsi logé cinq familles libanaises d’origine musulmane dans son église. Un autre homme vit avec eux, dont la maison a été réduite en cendres. Cela, suite à l’installation de terroristes dans des quartiers résidentiels. « Nous entendons régulièrement des gens au Liban dire qu’ils aspirent à ce que leur peuple soit libéré des terroristes du Hezbollah », explique le pasteur.
Durant la conversation téléphonique de 20 minutes avec G., nous entendons à l’arrière trois détonations de missiles. « C’est un fort sentiment de malaise, lorsque des missiles frappent tout près », témoigne G. « Ou lorsque des drones volent au-dessus de nos têtes, et qu’on ne sait pas s’ils appartiennent à des amis ou des ennemis. » Mais la détresse et la peur sont des portes ouvertes pour l’Évangile, il s’en rend compte à chaque fois. Notre partenaire saute sur l’occasion pour donner de l’espérance aux gens. Par exemple, il a récemment pu exposer de manière détaillée la Bonne Nouvelle de Jésus à quelque 600 écolières et écoliers, pour la plupart musulmans. Le pasteur prie pour qu’ils saisissent la main tendue de Jésus.

