17. Décembre 2022

Jesús Martinez, prêtre satanique

CUBA
« Nomen est omen » - traduction libre : le nom est tout un programme. Cela s‘appliquerait-il aussi à Jesús Martinez ?

Le culte yoruba est une tradition dans la famille Martinez. Elle a « transmis » cette religion africaine de génération en génération ; en dernier lieu à Jésus Martinez. Il est devenu prêtre satanique. Sur le plan professionnel, cet homme plein de vitalité de 63 ans est juge. Il est divorcé et père de quatre enfants. interview :

Mon rêve de liberté
- On sait que la liberté n‘est pas la marque de fabrique des satanistes. Est-ce pour cela que tu voulais en sortir ?
Martinez : Je ne voulais pas du tout en sortir. Cela s‘est passé autrement. Il y a six mois, j‘ai rencontré par hasard Ricardo*. Il m‘a parlé d‘un homonyme, Jésus, et que celui-ci portait encore le surnom de « Christ ». Il a été crucifié. Cela m‘a vraiment intéressé ! J‘ai écouté attentivement...

- ... et tu as entendu toute son histoire.
Martinez : Non, mais nous sommes restés en contact. Plus tard, j‘ai assisté à quelques services religieux. À un moment donné, je me suis présenté comme juge et prêtre yoruba. Les gens étaient choqués, stupéfaits. C‘était dur pour les deux parties.

-
Est-ce qu‘on t‘a demandé de quitter la réunion ?
Martinez : Non, imaginez : Luis*, le responsable de la communauté, était préparé à ma « révélation ». Dans un rêve, il m‘avait vu en robe de prêtre du culte yoruba et des chrétiens priant pour moi, ce qui a fait voler en éclats les chaînes de ma religion.

- Mais tu ne l‘as appris que plus tard ?
Martinez : Bien sûr. Quand j‘ai entendu cela, je me suis soudain souvenu d‘un de mes propres rêves. Il était étrangement décalé. Je marchais dans une verte prairie avec un sentiment de légèreté et de liberté. Dans la réalité, il en allait tout autrement en moi, et Luis s‘en est rendu compte. Après avoir prié avec des gens de la communauté, j‘ai décidé de suivre un régime radical. Ce n‘était pas une promenade de santé, mais je voulais absolument sortir et retrouver la liberté. J‘ai enlevé toutes les idoles de ma maison et je marchais désormais résolument avec Jésus, le Christ. Et le 20 août, je me suis fait baptiser !

Jesús Martinez a abandonné son métier de juge. Il ne s‘y sentait plus à l‘aise. Il veut maintenant gagner sa vie en faisant du commerce. Mais son véritable objectif est de parler de Jésus-Christ à ceux qui sont coincés dans l‘occultisme. Entre-temps, plusieurs de ses adeptes yoruba, qui étaient alors plus de 800, l‘ont également rejoint.

La liberté pour tous
Cuba est un pays fortement chargé d‘occultisme. Nous voulons sortir les gens des griffes des ténèbres. C‘est pourquoi nous finançons le travail d‘un centre de réhabilitation chrétien où les alcooliques et les toxicomanes trouvent le chemin de la liberté. Nous soutenons également le travail de 29 pasteurs et évangélistes par le biais de parrainages. Cette année, plus de 1200 Cubains ont déjà accepté Jésus comme leur Seigneur !



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