
Le Salut sur le net
Partager la Bonne Nouvelle sur les réseaux sociaux a des avantages. Pour commencer, tant le « diffuseur » que le « récepteur » peuvent rester anonymes. Ce n’est que lorsqu’un intérêt sincère est constaté que les deux peuvent sortir de l’anonymat et entamer un échange ouvert. C’est pourquoi les plateformes en ligne sont particulièrement adaptées pour atteindre les personnes venant de pays musulmans avec l’Évangile.
C’est dans ce domaine que s’engage une branche d’ACP en Asie du Sud-Est. Nos huit partenaires régionaux, pour la plupart eux-mêmes d’origine musulmane, font connaître Jésus-Christ dans plusieurs langues régionales : en indonésien, en malais, en tagalog, en ourdou, en hindi, en malayalam, en bengali, mais aussi en anglais. « En suivant de façon ciblée les commentaires, les retours et les questions publiés sur nos publications, nous atteignons des gens à la recherche de la vérité sur YouTube, Facebook ou encore Twitter », explique notre responsable du programme.
Un taux d’engagement croissant
Les réseaux sociaux présentent aussi un autre avantage : le nombre d’interactions permet de tirer des conclusions sur l’impact des publications. En 2024, on compte 12’871 nouveaux abonnés. Cela représente en moyenne 85 interactions par mois et 20 par semaine, pour l’ensemble des partenaires locaux. Une nette augmentation a été observée en Malaisie, en Indonésie, aux Philippines ainsi qu’en Inde. Au Bangladesh, le nombre d’abonnés a augmenté, bien que notre partenaire J. n’ait pas eu accès à internet pendant les mois d’été, en raison des troubles politiques qu’a connus le pays.
Conduire pas à pas à la foi
Le renforcement du personnel au Pakistan a mené à une augmentation des interactions sur Facebook. C’est là qu’une nouvelle stratégie par étapes devrait permettre d’obtenir encore un meilleur engagement. Tout d’abord, le besoin de l’Évangile sera expliqué. Le plan du salut de Dieu sera ensuite exposé d’une manière pertinente aux musulmans, avant d’amener finalement la personne à prendre la décision personnelle d’accepter Christ comme son Sauveur.
« Beaucoup d’adeptes de l’islam ont faim du pain de vie », raconte le responsable du programme. Une autre des tâches du partenaire local est d’orienter les personnes qui viennent à Christ vers des églises locales, où ils pourront suivre une formation de disciples, et trouver un réseau de relations solide.

